Je marche par les grèves du Loir
Je marche par les grèves du Loir,
les barques se balancent
dans
les ports
au
rythme
de la chanson
des jours,
des pâquerettes sourient
aux corsets des feuillages,
le printemps cisèle
la chair de la prée.
Le violon des herbes berce
ton cœur, ma Douce,
toi qui escalades
la vergue des ombres,
nous voguons
paume contre paume
parmi
le clapotis du vent.
Ce soir, en notre hameau,
aucun bruit ne vient entraver
la mélodie de nos escarpins,
et le friselis de nos robes de lin,
seul
l’essaim des cloches
arpente
le frisson des sèves.
La robe des forêts
chante
l’
ardeur d’un brin de bruyère.
Nous nous arrêtons parfois
dessus
l’haleine d’une mousse,
et nous nous étendons
face
à la grâce du Monde,
j’ôte
les lys de tes vêtements,
bientôt, tes soupirs d’amour montent
parmi les violettes,
jusqu’à
la délivrance de tes larmes d’or,
et
l’océan de nos baisers
déferle
au gré des encensoirs, ô ma Fée.
Demain,
nous scellerons notre union
en
l’église de nos étreintes,
avec
sur nos lèvres,
les
étincelles de ton âme si belle,
et
les armoiries
de
ton corps de soie.
Sophie Rivière
Je marche par les grèves du Loir,
les barques se balancent
dans
les ports
au
rythme
de la chanson
des jours,
des pâquerettes sourient
aux corsets des feuillages,
le printemps cisèle
la chair de la prée.
Le violon des herbes berce
ton cœur, ma Douce,
toi qui escalades
la vergue des ombres,
nous voguons
paume contre paume
parmi
le clapotis du vent.
Ce soir, en notre hameau,
aucun bruit ne vient entraver
la mélodie de nos escarpins,
et le friselis de nos robes de lin,
seul
l’essaim des cloches
arpente
le frisson des sèves.
La robe des forêts
chante
l’
ardeur d’un brin de bruyère.
Nous nous arrêtons parfois
dessus
l’haleine d’une mousse,
et nous nous étendons
face
à la grâce du Monde,
j’ôte
les lys de tes vêtements,
bientôt, tes soupirs d’amour montent
parmi les violettes,
jusqu’à
la délivrance de tes larmes d’or,
et
l’océan de nos baisers
déferle
au gré des encensoirs, ô ma Fée.
Demain,
nous scellerons notre union
en
l’église de nos étreintes,
avec
sur nos lèvres,
les
étincelles de ton âme si belle,
et
les armoiries
de
ton corps de soie.
Sophie Rivière